jeudi 21 mai 2009

La twilight zone du monde de transport de marchandise

Une des joies du déménagement international est d'avoir à discuter avec des déménageurs et des compagnies de logistiques. Ces gens-là vivent dans un monde parallèle et parlent un autre language qui semble aussi compliqué que le Kinyarwanda.

Les déménageurs ne donnent jamais de prix par téléphone ou sur internet. Il y a Omerta sur les prix. On a demandé à de grandes compagnies et on nous a envoyés un formulaire à remplir en JPG. Pas un document Word or un PDF remplissable, une image JPG! Enfin. J'imagine que c'est un test de patience pour ce qui vient.

J'essaie de voir combien il en couterait d'envoyer quelque chose comme une palette d'effet personnels au Rwanda et j'ai vu que Brussels Airlines avait un service cargo. Mais impossible d'appeler ce service directement, ils font affaire avec un "GSSA" qui revend leur espace cargo dans les avions. Alors j'ai trouvé et contacté des GSSA mais ceux-ci ne font pas directement affaire avec les particuliers, il faut trouver un "agent". C'est une vrai maison des fous ce monde du transport.

Après beaucoup de frustration à communiquer avec ces compagnies et une feuille excel pour simuler les échelles de prix en fonction du volume, du poids et du taux d'humidité ambiant (bon j'exagère), je suis arrivé à ceci:

Envoi d'effets personnels Bruxelles-Kigali par air:
  • Excédent baggage Brussels Airlines : 14 euros/kg
  • baggage non-accompagné via un agent: ~7 euros/kg
  • Air freight (livré 36 heures avant le vol): ~3 euros/kg en assumant une densité de 166 kg par mêtre cube.
En voyant ces prix-là, je comprends pourquoi le vin coute 16$ et l'huile d'olive 15$ à Kigali...

Je vais étudier les options maritimes mais l'idée d'envoyer mes effets personnels via les eaux infestées de pirates du large de la somalie et ensuite sur des milliers de km par camion au Kenya, en Uganda et au Rwanda ne m'inspire guère!

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