Bourbon Coffee est très connu à Kigali parce que c'est le premier coffee shop à l'occidentale du pays. Il y en deux à Kigali et c'est dans tous les guides sur le Rwanda, c'est l'espèce de success story locale qui illustrent bien le genre de développement que cherche Le président Kagamé: entrepreneurial local sur modèle occidental. Bourbon ouvrent même des cafés à Washington et Boston bientôt.
J'y ai mangé cette semaine quand je suis allé à la banque. C'est comme on le lit partout, ambiance relaxe, terasse sympa, bouffe variée et prix occidentaux!
Pour donner une idée, j'y ai pris une bouteille d'eau et un club sandwich et des frites, le tout accompagné de sauce Super Pilipili, un produit du Burundi embouteillé sans aucune honte dans des bouteilles de ketchup Heinz. Plutôt épicé alors à utiliser avec modération. C'est le chauffeur, qui mangeait avec moi qui a demandé le pilipili alors j'ai fait comme lui, je l'ai mélangé au ketchup pour le rendre plus piquant.
Bref, ce repas a couté 4000 Francs Rwandais, ce qui revient à 5.10 EUR ou 7.25 USD. Ca parait raisonnable dans l'absolu mais c'est hors de prix pour la majorité des Rwandais. C'est presque le salaire quotidien du chauffeur par exemple.
dimanche 31 mai 2009
Premiers jours en Afrique
Voici 5 jours que je suis a Kigali et jusqu'ici tout va bien.
Mardi dernier j'ai pris le vol direct Bruxelles-Kigali. Événement apparement rare, le vol était à peine au tiers plein alors le confort était plutôt correct! Les autres voyageurs se divisaient en 3 catégories: des Rwandais aisés (a 1000 euros l'A/R, peu peuvent se le permettre), des touristes partant en safaris (reconnaissables au kit de plein-air et à l'air désinvolte) et les expats habitant le Rwanda (reconnaissables à leur baggage à main improbable du style casque de moto ou imprimante couleur).
À l'arrivée un chauffeur et un collègue de travail m'attendait pour m'amener à une guest house. Notre compagnie à plusieurs de ces maisons ou les visiteurs sont logés pendant leurs visites ou les expats en attendant d'avoir déniché un logement définitif. Nos bureaux et les guest house sont un peu en dehors du centre, dans un quartier qui se développe frénétiquement, Nyarutarama et Kacyuriro.
La guest house que j'habite (au fond a gauche) et nos voisines les vaches à cornes.
Dans ce quartier, ou je vis pour les deux mois à venir, les maisons cossues cotoient des cabanes et des vaches a cornes. Pas trop dépaysant puisqu'au Luxembourg aussi il y avait des vaches partout ;-) Les routes ne sont pas encore pavées, (promis pour 2010) et il y a plein de maisons inachevées faute de fonds nécessaires.
La guest house et mon truck
Chaque maison est protégée par un mur ou une cloture et il y a généralement un gardien 24/24. Pas qu'on se sente vraiment en danger mais je crois que la sécurité coute vraiment pas cher. De toute facon, à voir la tête des gardiens (des gringalets de 130 livres mouillé), j'ai plutôt l'impression que c'est pour ouvrir et fermer la grille plus qu'autre chose.
Sur la photo, on voit aussi le camion qu'on m'a fournit pour me déplacer. Après quelques jours à utiliser un des chauffeurs communs, j'ai réussi à avoir le truck pour le weekend. Heureusement parce que j'aurais été un peu prisonnier et le weekend aurait été long. Là, j'ai pu explorer la ville et les collines, faire des courses et visiter des maisons et appartements.
J'ai commencé le boulot et c'est comme je m'y attendait: start-up, frénétique, convivialité, improvisation. Il y a vraiment beaucoup de boulot et il était temps que j'arrive en renfort parce qu'il manque cruellement de ressources. Heureusement nous profitons de l'expérience du groupe dans d'autres pays et mon année passée à Luxembourg au siège social m'a permis d'acquérir une solide compréhension de la stratégie et des processus.
Voici nos bureaux, sis dans cette une énorme maison californienne:
C'est vraiment immense pour une maison, je ne comprends pas qui pourrait habiter une telle baraque comme résidence personnelle. Il faudrait avoir 8 enfants, beaucoup de personnel et beaucoup, beaucoup d'argent. Étrangement il y a énormément de ces "McMansion" ici et la plupart sont occupés par des sociétés étrangères ou des ONG. Entre ces villas au proportions démesurées se trouvent les cabanes des Rwandais qui n'ont pas encore été déplacés par cette gentrification: des murs en terres, pas de porte, des cuisines en plein air. Mais aussi des enfants qui jouent, des sourires et une paisible joie de vivre.
Kigali est vraiment un endroit fascinant. Autant l'europe donne souvent l'impression d'être figée dans le temps (essayez de construire à Paris pour voir), ici tout bouge et change à une vitesse folle. C'est pas toujours de bon gout mais le choix semble clair: la rapidité l'emporte sur la planification.
Mardi dernier j'ai pris le vol direct Bruxelles-Kigali. Événement apparement rare, le vol était à peine au tiers plein alors le confort était plutôt correct! Les autres voyageurs se divisaient en 3 catégories: des Rwandais aisés (a 1000 euros l'A/R, peu peuvent se le permettre), des touristes partant en safaris (reconnaissables au kit de plein-air et à l'air désinvolte) et les expats habitant le Rwanda (reconnaissables à leur baggage à main improbable du style casque de moto ou imprimante couleur).
À l'arrivée un chauffeur et un collègue de travail m'attendait pour m'amener à une guest house. Notre compagnie à plusieurs de ces maisons ou les visiteurs sont logés pendant leurs visites ou les expats en attendant d'avoir déniché un logement définitif. Nos bureaux et les guest house sont un peu en dehors du centre, dans un quartier qui se développe frénétiquement, Nyarutarama et Kacyuriro.
La guest house que j'habite (au fond a gauche) et nos voisines les vaches à cornes.
Dans ce quartier, ou je vis pour les deux mois à venir, les maisons cossues cotoient des cabanes et des vaches a cornes. Pas trop dépaysant puisqu'au Luxembourg aussi il y avait des vaches partout ;-) Les routes ne sont pas encore pavées, (promis pour 2010) et il y a plein de maisons inachevées faute de fonds nécessaires.
La guest house et mon truck
Chaque maison est protégée par un mur ou une cloture et il y a généralement un gardien 24/24. Pas qu'on se sente vraiment en danger mais je crois que la sécurité coute vraiment pas cher. De toute facon, à voir la tête des gardiens (des gringalets de 130 livres mouillé), j'ai plutôt l'impression que c'est pour ouvrir et fermer la grille plus qu'autre chose.
Sur la photo, on voit aussi le camion qu'on m'a fournit pour me déplacer. Après quelques jours à utiliser un des chauffeurs communs, j'ai réussi à avoir le truck pour le weekend. Heureusement parce que j'aurais été un peu prisonnier et le weekend aurait été long. Là, j'ai pu explorer la ville et les collines, faire des courses et visiter des maisons et appartements.
J'ai commencé le boulot et c'est comme je m'y attendait: start-up, frénétique, convivialité, improvisation. Il y a vraiment beaucoup de boulot et il était temps que j'arrive en renfort parce qu'il manque cruellement de ressources. Heureusement nous profitons de l'expérience du groupe dans d'autres pays et mon année passée à Luxembourg au siège social m'a permis d'acquérir une solide compréhension de la stratégie et des processus.
Voici nos bureaux, sis dans cette une énorme maison californienne:
C'est vraiment immense pour une maison, je ne comprends pas qui pourrait habiter une telle baraque comme résidence personnelle. Il faudrait avoir 8 enfants, beaucoup de personnel et beaucoup, beaucoup d'argent. Étrangement il y a énormément de ces "McMansion" ici et la plupart sont occupés par des sociétés étrangères ou des ONG. Entre ces villas au proportions démesurées se trouvent les cabanes des Rwandais qui n'ont pas encore été déplacés par cette gentrification: des murs en terres, pas de porte, des cuisines en plein air. Mais aussi des enfants qui jouent, des sourires et une paisible joie de vivre.
Kigali est vraiment un endroit fascinant. Autant l'europe donne souvent l'impression d'être figée dans le temps (essayez de construire à Paris pour voir), ici tout bouge et change à une vitesse folle. C'est pas toujours de bon gout mais le choix semble clair: la rapidité l'emporte sur la planification.
jeudi 28 mai 2009
On trouve (presque) de tout à Kigali
Je suis allé au centre d'achat Union Trade Center dans le centre de Kigali. Tout d'abord j'avais besoin de retirer de l'argent, ce que j'ai fait chez Access Bank avec ma carte bancaire francaise moyennant 3% du montant retiré en frais. C'est cher mais pas vraiment différent de ce que coûte un retrait avec un carte canadienne en France par exemple. Ça m'apprendra à partir avec 3 euros en poche!
J'en ai profité pour faire un reportage photo de ce qu'on trouve chez Nakumatt, une chaine Kenyane qui a sans doute la meilleure variété de produit en un seul endroit. Le tout est posté sur mon Flikr photostream et j'ai même fait les conversions en USD et en EUR pour donner une idée de prix. Certains items sont à prix vraiment raisonnable, d'autre très cher. Bon les habitués disent que Nakumatt est l'endroit par ou on commence et qu'on évolue lorsqu'on découvre les petits marché locaux ou paye moins cher pour des produits plus frais. Mais ça fait 2 jours que je suis arrivé alors j'en suis encore à l'étape "centre d'achat pour riches touristes appeurés."
mardi 26 mai 2009
Bien arrivé a Kigali
Après un vol de 8 heures dans un avion vide (quelle chance!), me voici bien arrivé à Kigali. Mes baggages n'ont même pas été égarés!
A mon arrivée à 19h, il faisait déja nuit, on est tout près de l'équateur ici donc il fait jour plus ou moins de 6h à 18h et ce toute l'année. Tel qu'attendu, 20-22 degrés et plutot confortable.
A l'aéroport, un driver et un collègue du travail m'attendait pour me ramener à une guest house ou je logerai pour les semaines à venir. Sur la route je n'ai pas vu grand chose du paysage mais Kigali est comme je l'imaginais: un gros village plutôt propre avec des gens qui marchent partout. Les routes principales sont pavées mais dès qu'on s'écarte un peu on est dans les chemin de terre et le camion se fait apprécier.
La guest house est une énorme maison de 4 chambres avec un gardien à la porte et un house boy qui semble là pour faire la bouffe et le repassage. La communication semble difficile. J'ai demandé a Abdallah le house boy si le francais ou l'anglais était mieux pour communiquer et il a répondu "oui" aux deux questions. Je crois qu'il ne comprend ni l'un ni l'autre alors je vais travailler mon language des signes. Il y a 2 autres collègues dans la maison, eux aussi temporairement. On a tous ce qu'il faut, la tv satellite, le wifi et beaucoup de bananes et de sauce tomate.
On est allé manger dans un resto avec 2 filles du travail, une suédoise et une françcaise à qui j'ai apporté des Daim (ça s'écrit Dajm en suédois parait-il). Je ne croyais pas qu'on pouvait être aussi content de voir du chocolat.
J'ai hâte de voir la ville de jour. J'ai une million de questions, de choses à constater par moi-même. J'ai oublié d'apporter de l'argent alors je devrai aller dans une banque asap. Et surtout je commence à travailler demain matin. Nouveau boulot, nouvelle équipe, nouveau pays. Ce ne sera pas ennuyant!
A mon arrivée à 19h, il faisait déja nuit, on est tout près de l'équateur ici donc il fait jour plus ou moins de 6h à 18h et ce toute l'année. Tel qu'attendu, 20-22 degrés et plutot confortable.
A l'aéroport, un driver et un collègue du travail m'attendait pour me ramener à une guest house ou je logerai pour les semaines à venir. Sur la route je n'ai pas vu grand chose du paysage mais Kigali est comme je l'imaginais: un gros village plutôt propre avec des gens qui marchent partout. Les routes principales sont pavées mais dès qu'on s'écarte un peu on est dans les chemin de terre et le camion se fait apprécier.
La guest house est une énorme maison de 4 chambres avec un gardien à la porte et un house boy qui semble là pour faire la bouffe et le repassage. La communication semble difficile. J'ai demandé a Abdallah le house boy si le francais ou l'anglais était mieux pour communiquer et il a répondu "oui" aux deux questions. Je crois qu'il ne comprend ni l'un ni l'autre alors je vais travailler mon language des signes. Il y a 2 autres collègues dans la maison, eux aussi temporairement. On a tous ce qu'il faut, la tv satellite, le wifi et beaucoup de bananes et de sauce tomate.
On est allé manger dans un resto avec 2 filles du travail, une suédoise et une françcaise à qui j'ai apporté des Daim (ça s'écrit Dajm en suédois parait-il). Je ne croyais pas qu'on pouvait être aussi content de voir du chocolat.
J'ai hâte de voir la ville de jour. J'ai une million de questions, de choses à constater par moi-même. J'ai oublié d'apporter de l'argent alors je devrai aller dans une banque asap. Et surtout je commence à travailler demain matin. Nouveau boulot, nouvelle équipe, nouveau pays. Ce ne sera pas ennuyant!
dimanche 24 mai 2009
Je n'ai jamais mis les pieds en Afrique
... et maintenant je pars y vivre!
En tant qu'expat, je m'attend à vivre bien, même très bien pour les standards locaux. J'ai un certain sentiment de culpabilité par rapport à ça. Je m'attends aussi à ce beaucoup d'expats qui sont en mode brousse/ONG/développement entretiennent un certain dédain pour ce type de vie d'expat.
J'ai déjà vécu des chocs culturels et cette fois-ci ne fera pas exception mais ce sera la première fois que je serai une minorité visible. Au Rwanda je serai un muzungu, le terme local pour un blanc. D'après ce que j'en lis, ce n'est pas méchant, plutôt simplement descriptif.
En vrac, voici ma perception du Rwanda venant d'amis, de guides, articles et blogs. Plusieurs sont probablement naïves et je crois que se sera amusant de revisiter cette liste avec du recul:
En tant qu'expat, je m'attend à vivre bien, même très bien pour les standards locaux. J'ai un certain sentiment de culpabilité par rapport à ça. Je m'attends aussi à ce beaucoup d'expats qui sont en mode brousse/ONG/développement entretiennent un certain dédain pour ce type de vie d'expat.
J'ai déjà vécu des chocs culturels et cette fois-ci ne fera pas exception mais ce sera la première fois que je serai une minorité visible. Au Rwanda je serai un muzungu, le terme local pour un blanc. D'après ce que j'en lis, ce n'est pas méchant, plutôt simplement descriptif.
En vrac, voici ma perception du Rwanda venant d'amis, de guides, articles et blogs. Plusieurs sont probablement naïves et je crois que se sera amusant de revisiter cette liste avec du recul:
- Culture du travail différente: l'euphémisme qu'on nomme "le rythme local"
- Le génocide est présent partout, la tension est toujours plus ou moins présente mais personne n'en parle.
- Il sera difficile ou impossible de trouver certains produits. Chocolat, jambon serrano, creme solaire, dentifrice, huile d'olive, outils, livres, cinéma...
- Les produits ci-dessus lorsque trouvés coûteront 5 fois le prix.
- Faire une croix sur certains loisirs occidentaux comme l'internet rapide (adieu bit torrent, xbox live et jeux en réseaux), l'abondance de vols fréquents et pas cher (adieu visites européennes le temps d'un weekend), la moto (au revoir Ducati et journées circuits).
- Sur ce point de moto, j'espère avoir l'occasion de conduire une bécane sur place voire d'en acheter une (style BMW GS ou autre adventure bike).
- Manger des bananes, des bananes et encore des bananes (à la sauce tomate).
- Boire une de 4 sortes de bière et manger des brochettes
- Avoir peur des moustiques (est-ce un anophèle???)
- Le Kinyarwanda est une langue vraiment pas facile à apprendre mais je vais essayer quand même d'en connaitres les bases.
samedi 23 mai 2009
Le Rwanda dans l'actualité
Drôle de coincidence mais le Rwanda fait les manchettes aujourd'hui à cause de la condamnation au Canada de Désiré Munyaneza pour crimes de guerre. C'est la première fois que le Canada applique sa nouvelle loi, datant de 2000, qui lui permet de poursuivre des gens pour des crimes commis hors de son territoire.
Le New York Times en parle ici. Pendant ce temps la Presse nous explique que les Blackhawks l'ont emporté en prolongation et que Charest n'est pas content contre la Sodec. J'ai vraiment du fouillé le site pour trouver l'article d'Andre Noel.
Malheureusement, on entend encore parler du Rwanda pour les mauvaises raisons. Je reposte cet article fascinant de Fast Company (en anglais) qui donne une vision plus complète du dynamisme du Rwanda:
Le New York Times en parle ici. Pendant ce temps la Presse nous explique que les Blackhawks l'ont emporté en prolongation et que Charest n'est pas content contre la Sodec. J'ai vraiment du fouillé le site pour trouver l'article d'Andre Noel.
Malheureusement, on entend encore parler du Rwanda pour les mauvaises raisons. Je reposte cet article fascinant de Fast Company (en anglais) qui donne une vision plus complète du dynamisme du Rwanda:
Plus sur ma vision de l'aide et de l'assistanat plus tard.Aid, which still provides nearly half of the budget, is not the answer. The West has spent $1 trillion on aid to Africa over the past four decades. "But no nation has ever attained economic development by aid," says former Goldman Sachs banker Dambisa Moyo, author of the new book Dead Aid. "It's just not productive." Worse, it can be destructive. Corrupt leaders siphon off money; merely inefficient ones squander it. Millions of people end up hooked on handouts.
"No country can depend on development aid forever," Kagame told Fast Company. "Such dependency dehumanizes us and robs us of our dignity."
jeudi 21 mai 2009
La twilight zone du monde de transport de marchandise
Une des joies du déménagement international est d'avoir à discuter avec des déménageurs et des compagnies de logistiques. Ces gens-là vivent dans un monde parallèle et parlent un autre language qui semble aussi compliqué que le Kinyarwanda.
Les déménageurs ne donnent jamais de prix par téléphone ou sur internet. Il y a Omerta sur les prix. On a demandé à de grandes compagnies et on nous a envoyés un formulaire à remplir en JPG. Pas un document Word or un PDF remplissable, une image JPG! Enfin. J'imagine que c'est un test de patience pour ce qui vient.
J'essaie de voir combien il en couterait d'envoyer quelque chose comme une palette d'effet personnels au Rwanda et j'ai vu que Brussels Airlines avait un service cargo. Mais impossible d'appeler ce service directement, ils font affaire avec un "GSSA" qui revend leur espace cargo dans les avions. Alors j'ai trouvé et contacté des GSSA mais ceux-ci ne font pas directement affaire avec les particuliers, il faut trouver un "agent". C'est une vrai maison des fous ce monde du transport.
Après beaucoup de frustration à communiquer avec ces compagnies et une feuille excel pour simuler les échelles de prix en fonction du volume, du poids et du taux d'humidité ambiant (bon j'exagère), je suis arrivé à ceci:
Envoi d'effets personnels Bruxelles-Kigali par air:
Je vais étudier les options maritimes mais l'idée d'envoyer mes effets personnels via les eaux infestées de pirates du large de la somalie et ensuite sur des milliers de km par camion au Kenya, en Uganda et au Rwanda ne m'inspire guère!
Les déménageurs ne donnent jamais de prix par téléphone ou sur internet. Il y a Omerta sur les prix. On a demandé à de grandes compagnies et on nous a envoyés un formulaire à remplir en JPG. Pas un document Word or un PDF remplissable, une image JPG! Enfin. J'imagine que c'est un test de patience pour ce qui vient.
J'essaie de voir combien il en couterait d'envoyer quelque chose comme une palette d'effet personnels au Rwanda et j'ai vu que Brussels Airlines avait un service cargo. Mais impossible d'appeler ce service directement, ils font affaire avec un "GSSA" qui revend leur espace cargo dans les avions. Alors j'ai trouvé et contacté des GSSA mais ceux-ci ne font pas directement affaire avec les particuliers, il faut trouver un "agent". C'est une vrai maison des fous ce monde du transport.
Après beaucoup de frustration à communiquer avec ces compagnies et une feuille excel pour simuler les échelles de prix en fonction du volume, du poids et du taux d'humidité ambiant (bon j'exagère), je suis arrivé à ceci:
Envoi d'effets personnels Bruxelles-Kigali par air:
- Excédent baggage Brussels Airlines : 14 euros/kg
- baggage non-accompagné via un agent: ~7 euros/kg
- Air freight (livré 36 heures avant le vol): ~3 euros/kg en assumant une densité de 166 kg par mêtre cube.
Je vais étudier les options maritimes mais l'idée d'envoyer mes effets personnels via les eaux infestées de pirates du large de la somalie et ensuite sur des milliers de km par camion au Kenya, en Uganda et au Rwanda ne m'inspire guère!
Nouvelle vie au Rwanda
Pour tous ceux qui ont suivi de plus ou moins loin, après un an au Luxembourg au HQ de notre compagnie, j'ai accepté un poste dans notre start-up au Rwanda. Je ne m'éterniserai pas sur les raisons de ce choix mais on peux résumer ça au fait que c'est une bonne opportunité de vie et une bonne opportunité pour le CV. Dans le contexte économique actuel, les alternatives sont limitées anyway. J'ai toujours préféré vivre dans un pays et dans une culture pour la découvrir plutôt que de faire les circuits du touriste alors on va remettre ça pour le Rwanda!
Je pars donc seul pour 7 semaines pour commencer le travail et faire une première reconnaissance. Je rentrerai pour 2-3 semaines en juillet/août et ensuite ce sera l'installation permanente (gulp!). Elisabeth me suivra probablement en septembre une fois toutes nos choses mises aux garde-meubles.
Eh oui nous allons laisser la plupart de nos choses en France pour l'instant. Si on doit encore déménager dans un an ou si une évacuation d'urgence (pas impossible) s'avérait, nous serons plus mobiles.
Première visite en Afrique
Je n'ai jamais mis les pieds en Afrique donc ma perception vient de ce que j'ai vu à la télé et dans les récits de mes amis et ma famille. Je sais que le Rwanda est très pauvre et que nous allons vivre une vie d'expat sans doute très confortable alors je ressens une certaine culpabilité. Malgré ça, je vais essayer de m'immerger dans la culture au maximum, je le ferais de toute façon mais là en plus ce sera bon pour la business de comprendre les gens et les moeurs. J'essaierai d'apprendre le Kinyarwanda, la langue des Rwandais même si beaucoup parlent Français ou Anglais.
J-5
Je pars dans 5 jours. Les liaisons aériennes sont pas mal, Brussels Airlines a 3 vols directs par semaine pour Kigali, vols qui durent 8 heures.
Dans 5 jours je devrai apprivoiser une nouvelle culture mais aussi un nouveau travail , une nouvelle équipe. La boite est une start-up, il y a une trentaine de personnes sur place en ce moment et l'objectif c'est près de 80 d'ici la fin de l'année. Il y a quelques autres expats sur place, la plupart qui ont aussi transférés à l'intérieur du groupe, certains pour seulement quelques mois pour aider à mettre l'opératon sur les rails et d'autres de façon permanente.
Une collègue française qui est là depuis quelques mois m'a demandée de lui apporter du chocolat et du vin. Ca lui manque. Je me demande ce qui va me manquer le plus la-bas (ma femme bien sûr, mais quoi d'autres?)
Comment fait-on sa valise quand on part travailler 2 mois à Kigali???
Je pars donc seul pour 7 semaines pour commencer le travail et faire une première reconnaissance. Je rentrerai pour 2-3 semaines en juillet/août et ensuite ce sera l'installation permanente (gulp!). Elisabeth me suivra probablement en septembre une fois toutes nos choses mises aux garde-meubles.
Eh oui nous allons laisser la plupart de nos choses en France pour l'instant. Si on doit encore déménager dans un an ou si une évacuation d'urgence (pas impossible) s'avérait, nous serons plus mobiles.
Première visite en Afrique
Je n'ai jamais mis les pieds en Afrique donc ma perception vient de ce que j'ai vu à la télé et dans les récits de mes amis et ma famille. Je sais que le Rwanda est très pauvre et que nous allons vivre une vie d'expat sans doute très confortable alors je ressens une certaine culpabilité. Malgré ça, je vais essayer de m'immerger dans la culture au maximum, je le ferais de toute façon mais là en plus ce sera bon pour la business de comprendre les gens et les moeurs. J'essaierai d'apprendre le Kinyarwanda, la langue des Rwandais même si beaucoup parlent Français ou Anglais.
J-5
Je pars dans 5 jours. Les liaisons aériennes sont pas mal, Brussels Airlines a 3 vols directs par semaine pour Kigali, vols qui durent 8 heures.
Dans 5 jours je devrai apprivoiser une nouvelle culture mais aussi un nouveau travail , une nouvelle équipe. La boite est une start-up, il y a une trentaine de personnes sur place en ce moment et l'objectif c'est près de 80 d'ici la fin de l'année. Il y a quelques autres expats sur place, la plupart qui ont aussi transférés à l'intérieur du groupe, certains pour seulement quelques mois pour aider à mettre l'opératon sur les rails et d'autres de façon permanente.
Une collègue française qui est là depuis quelques mois m'a demandée de lui apporter du chocolat et du vin. Ca lui manque. Je me demande ce qui va me manquer le plus la-bas (ma femme bien sûr, mais quoi d'autres?)
Comment fait-on sa valise quand on part travailler 2 mois à Kigali???
Mon premier post!
Bienvenue sur mon blog!
Le but de ce blog est de me rendre la vie plus simple en n'ayant qu'à écrire mes pensées et mes histoires qu'une seule fois plutôt que d'envoyer des emails de groupe (c'est impersonnel, ça arrive toujours dans votre inbox quand vous n'avez pas le temps et c'est l'enfer de garder un carnet d'adresse à jour). Ainsi, vous pourrez suivre ce qui m'arrive si vous avez du temps et si ça vous intéresse.
Vous êtes tous bien sur invités à répondre aux posts! Comme ça je me sentirai moins seul et je n'aurai pas l'impression d'écrire dans le beurre. En cette ère de la multiplication des médiums sociaux, vous pourrez commenter sur Facebook voire Twitter si je m'y mets un jour.
Le but de ce blog est de me rendre la vie plus simple en n'ayant qu'à écrire mes pensées et mes histoires qu'une seule fois plutôt que d'envoyer des emails de groupe (c'est impersonnel, ça arrive toujours dans votre inbox quand vous n'avez pas le temps et c'est l'enfer de garder un carnet d'adresse à jour). Ainsi, vous pourrez suivre ce qui m'arrive si vous avez du temps et si ça vous intéresse.
Vous êtes tous bien sur invités à répondre aux posts! Comme ça je me sentirai moins seul et je n'aurai pas l'impression d'écrire dans le beurre. En cette ère de la multiplication des médiums sociaux, vous pourrez commenter sur Facebook voire Twitter si je m'y mets un jour.
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